Les Petits Pas Jacadiens sont à la recherche d’archives familiales de gigue. L’organisme lance un appel à l’ensemble des familles lanaudoises pour découvrir, valoriser et transmettre le répertoire de pas de gigue pratiqué dans les chaumières lanaudoises.

« Nous sommes à la recherche de vidéos ou de photos où l’on voit des personnes pratiquer des pas de gigue. Si vous, votre grand-père, votre grand-mère, votre oncle, votre tante gigue ou giguait dans les fêtes de famille et que l’une de ses occasions a été captée en vidéo (sur VHS ou téléphone, par exemple), contactez-nous », lance Philippe Jetté, président de l’organisme. « L’objectif est de développer les connaissances liées à la pratique de la gigue dans Lanaudière », renchérit Charlotte Kelly, coordonnatrice du projet.

« À ce jour, aucun recensement de pas de gigue n’a été effectué dans Lanaudière », constate Philippe Jetté. « Nous ne connaissons donc pas le répertoire pratiqué transmis par tradition orale dans les familles lanaudoises. Nous demandons donc la contribution des citoyens dans cette démarche novatrice de documentation de pas de gigue. »

Information : projet@lespetitspasjacadiens.com ou 450 839-7527.

Rappelons que l’organisme Les Petits Pas Jacadiens a pour mission de valoriser, transmettre, promouvoir et diffuser la danse et la gigue traditionnelles québécoises et acadiennes.

Crédit : Guillaume Morin – Les Petits Pas Jacadiens.

Ayant vu son élan freiné par la pandémie de la COVID-19, la Municipalité régionale de comté (MRC) de D’Autray et le comité de suivi du projet Pour la suite du geste… rassemblons-nous! ont annoncé la reprise des consultations des praticiens de savoir-faire traditionnels dans les trois pôles du territoire initialement prévues en 2020.

Ces réunions de praticiens du tissage, du fléché et du gossage de cups permettront d’orienter la prochaine étape, soit le Laboratoire inclusif de prise en charge par la communauté pour un développement durable de savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel.

Elles ont pour objectifs de rassembler tous les praticiens, de leur présenter la nature du lab inclusif, de les impliquer dans la démarche de sauvegarde, d’identifier des transmetteurs potentiels, de définir les besoins de formation des praticiens et également de créer une synergie parmi les praticiens et les organismes participants.

Une première rencontre aura lieu le samedi 2 octobre dès 13 h 30 à la sacristie de l’église de Mandeville (270, rue Desjardins). À 9 h 30, la même journée, le Comité du patrimoine de Mandeville organisera une nouvelle édition de chasse aux cups. Pour l’occasion, les participants seront accompagnés par des guides qui leur permettront d’identifier et de collecter les loupes nécessaires à la fabrication de cups (tasse en bois). Des ateliers seront présentés l’automne prochain. À noter que l’accès à ces ateliers est conditionnel à la participation à la chasse aux cups. Les intéressés seront attendus à l’église de la municipalité. En cas de pluie, la MRC indique que la chasse aux cups et la consultation seront remises au dimanche 3 octobre.

Une seconde consultation se tiendra le mercredi 20 octobre dès 18 h 30 au 1070, chemin Georges à Lavaltrie et une dernière, le mercredi 27 octobre dès 18 h 30, au 2421, rue Principale à Sainte-Élisabeth.

Les praticiens sont priés de s’inscrire en communiquant avec le service de développement culturel de la MRC au 450 836-7007 poste 2528 ou par courrier électronique à culture@mrcautray.qc.ca.

La MRC met en application les consignes sanitaires recommandées par la Santé publique et elle apportera les ajustements nécessaires, au besoin, selon l’évolution de la situation.

« L’implication de la communauté de praticiens, aussi bien débutants qu’expérimentés, jouera un rôle clé dans le succès de cette démarche », a dénoté le médiateur culturel et intervenant en traditions vivantes, Philippe Jetté, par la voie d’un communiqué de presse.

Le Laboratoire inclusif de prise en charge par la communauté pour un développement durable de savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel est rendu possible par une entente liant la MRC de D’Autray au ministère de la Culture et des Communications.

La Ville de Joliette est fière de lancer une exposition virtuelle sur les traditionnels jeux de l’enfance d’ici, en collaboration avec Philippe Jetté, intervenant en traditions vivantes. Issue de l’entente de développement culturel entre Joliette et le ministère de la Culture et des Communications, cette exposition s’inscrit dans la démarche Joliette, au cœur des traditions, visant à développer les traditions coups de cœur des Joliettains.

Marelle, saut à l’élastique, corde à danser et ballon-chasseur : ces jeux divertissent la population joliettaine de génération en génération. Le public est invité à découvrir, de manière virtuelle, près de 25 jeux amusants et aisément accessibles, expérimentés par des jeunes d’ici partageant leurs témoignages. De plus, découvrez l’histoire des jeux !

Visitez le https://www.joliette.ca/culture-patrimoine/nos-jeux-traditionnels.

Ateliers dans les parcs
Dans le cadre des Journées de la culture 2021, des ateliers auront lieu dans les parcs joliettains le 26 septembre afin de faire découvrir ou redécouvrir aux petits et grands ces jeux traditionnels. Tous les détails sur les lieux et les heures seront diffusés sous peu sur le site Web de la Ville.

Pour plus de renseignements sur cette exposition, composez le 450 753-8000.

Philippe Jetté et David Simard souhaitent sauvegarder le répertoire de musique traditionnelle de Lanaudière. Lire la suite

Philippe Jetté et David Simard souhaitent réactiver la transmission du répertoire lanaudois Lire la suite

Philippe Jetté et les élèves de l’École primaire Saint-Joseph de Saint-Liguori demande la collaboration de l’ensemble de la population pour accomplir leur 5e mission. La mission consiste à récolter et à partager des expressions et autres pratiques langagières employées par ses parents ou par ses grands-parents et transmises de génération en génération.

Philippe Jetté rapporte quelques exemples de traditions recherchées.

  • Expression : « Mange ton pied pis garde l’autre pour danser », se dit lorsqu’une personne mentionne qu’il a faim.
  • Dicton : « En avril, ne te découvre pas d’un fil » est un conseil sage donné à quelqu’un.
  • Virelangue : « Un chasseur sachant chasser peut chasser sans son chien » est un défi ludique pour articuler un groupe de mots.
  • Trompe-oreille : « Habit s’ coud-y ? Grain s’ moud-y ? Habit s’ coud, grain s’ moud. » est une phrase difficile à comprendre donnant l’impression d’être dans une langue étrangère ou d’avoir une autre signification.
  • Toponyme populaire : « Rang des Léveillé » est un surnom de lieu servant à désigner le Rang de la Rivière Nord à Saint-Liguori. La toponymie populaire désigne un chemin, un cours d’eau, un pont, une forêt, une terre, une côte, une maison, un bâtiment ou une municipalité.

Comment participer ?

Pour participer, il suffit simplement de remplir la « Fiche de mission » disponible en ligne au www.traditionsvivantes.com (onglet Projets / À la recherche des trésors de la Nouvelle-Acadie) ou en cliquant ICI. Il est également possible de faire parvenir un enregistrement sonore ou une vidéo par courriel à info@traditionsvivantes.com.

Information : www.traditionsvivantes.com ou 450 397-2313. Suivez l’artiste et le projet sur sa page Facebook « Philippe Jetté / Médiateur du patrimoine vivant ».

Rappelons que le projet « Créer, s’approprier et partager une collection de traditions orales en Nouvelle-Acadie » s’inscrit dans le cadre du volet « Une école accueille un artiste ou un écrivain » du programme « La culture à l’école » du ministère de l’Éducation.

Avec Philippe Jetté, les élèves de l’École Saint-Joseph et la communauté de Saint-Liguori Lire la suite

Plus de 230 personnes immortalisées Lire la suite

Le violoneux et multi-instrumentiste David Simard présente « Dâvi Simard – Violoneux », un premier album solo pour le musicien, compositeur et arrangeur du Cirque Alfonse. L’album est disponible depuis le 4 décembre dernier sur la plateforme Bandcamp.

Le violononeux et le violon sont au cœur de cette œuvre présentant la beauté et la richesse du répertoire de musique et de chanson traditionnelles québécoises et acadiennes (le violon pour accompagner la danse et la chanson). Les multiples accordages de violon utilisés par David Simard permettent un bourdonnement et un accompagnement naturel, comme le veut la tradition.

« Cet album est le reflet d’une longue démarche personnelle dans laquelle il a laissé le temps au temps. Empreint d’un grand respect pour la tradition, il met sa créativité au service de celle-ci et parvient à faire émerger la beauté dans chaque air qu’il interprète. Ici, les chansons, les reels et cotillons sont traités avec soin : bichonnés, astiqués et polis, ils émergent tels de petits bijoux que l’on sort d’un écrin pour en faire éclater la beauté au grand jour. », peut-on lire dans la pochette de l’album.

Les arrangements épurés mettent à l’honneur la qualité du répertoire et l’exécution de ces mélodies transmises de génération en génération jusqu’au violoneux à la moustache (Dâvi Simard). Le musicien originaire du Lac Saint‑Jean s’est entouré de seize artistes au talent exceptionnelle : André Brunet et Olivier Demers (Le Vent du Nord), Daniel Roy (La Bottine Souriante, Le rêve du diable), Robert Legault et David Brunelle (Robert Legault et les mercenaires du terroir), Louis-Simon Lemieux (Les Chauffeurs à pieds), Stéphanie Lépine (La Galvaude), Jean-François et David Berthiaume (Réveillons!), Gaston Nolet, Philippe Jetté (Belzébuth), Julie Houle (Fred Pellerin, Marco Calliari), David Boulanger (De temps Antan), Marc Maziade (Maz), Sébastien Sauvageau (L’Oumigmag) et Pascal Miousse (Vishtèn).

L’artiste indique qu’il s’agit d’un hommage aux violoneux et violoneuses de la tradition de danse. « Autrefois, les musiciens étaient juchés sur les tables de cuisine pour faire danser ayant comme seul instrument d’accompagnement leurs pieds », mentionne David Simard. Il rapporte que la table servait de caisse de résonnance pour donner le rythme aux danseurs.

Pour se procurer l’album : www.davisimard.bandcamp.com/album/d-vi-simard-violoneux ou davidsimard23@gmail.com.

Rappelons que David « Dâvi » Simard est un multi-instrumentiste, compositeur et arrangeur jeannois œuvrant dans la musique traditionnelle, la musique de scène, l’audiovisuelle, la conception sonore, la musique électronique, dans l’enseignement et a contribué à une panoplie de projets. On le retrouve sur scène, notamment, avec le Cirque Alfonse, L’Oumigmag et Maz.

Sa démarche prend naissance dans la composition et l’arrangement de musiques inspirées par la tradition du Québec. Il est toujours à explorer de nouvelles façons d’arranger les pièces traditionnelles sans toutefois les dénaturer. Il cherche à élargir les horizons de cette musique en la liant avec d’autres styles tels que la musique électro jusqu’à la musique contemporaine afin de créer des sonorités uniques.

Pochette de l’album « Dâvi Simard – Violoneux »