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Marielle Roy œuvre à la sauvegarde et à la transmission de la coutume de la fête et de la fabrication de la tire Sainte-Catherine à Sayabec dans La Matapédia. Dès l’âge de quatre ans, Marielle participe à la fabrication de la tire avec sa mère. Depuis 25 ans, elle prend part à la confection de ce bonbon traditionnel de façon communautaire avec une quarantaine de femmes de l’Association féminine d’éducation et d’action sociale (Afeas) de Sayabec. Cette activité de financement permet de confectionner environ 22 000 bouchées de tire par année. La fabrication collective se fait sur deux jours dans une ambiance festive. Chaque femme a une tâche d’attitrée, en passant par le mélange de la recette, la cuisson, le refroidissement, l’étirement, la coupe et l’emballage.

À l’occasion de la Fête de la Sainte-Catherine, une soirée Bingo est organisée où l’on offre un sac de tire à plus de 200 participants. Le succès de la fête est sans aucun doute le fait qu’elle soit intergénérationnelle et bien implanté dans le milieu depuis un demi-siècle.

Marielle Roy était présidente de l’Afeas de Sayabec lors de notre rencontre en 2013.

Ce texte est un résumé de l’entrevue réalisée par Philippe Jetté, en collaboration avec Marc-André Complaisance, le 3 juin 2013 dans le cadre de l’Inventaire du patrimoine immatériel de la MRC de La Matapédia pour la Société d’histoire et de généalogie de La Matapédia.

En savoir plus : Fiche au Répertoire du patrimoine culturel du Québec.

Découvrez cette mobilisation collective au service de la tradition [vidéo]

Trois cultures et trois traditions culinaires se sont rencontrées le temps d’un atelier de partage et de transmission de pain banique atikamekw, de galette de sarrasin québécoise et d’arepas colombien. Cet événement s’est déroulé le mercredi 23 octobre 2019 au Pavillon de la rivière dans le cadre du projet « Joliette, au cœur des traditions » de la Ville de Joliette, en partenariat avec le Centre d’amitié autochtone de Lanaudière et le CRÉDIL.

Des citoyens joliettains ont partagé des recettes traditionnelles et la culture de leur milieu d’origine ainsi que des trucs pour bien les réussir. Les participants ont même fait leur propre banique!

Minic Petiquay, du Centre d’amitié, a transmis la banique apprise de sa mère, de sa grand-mère et d’aînés de Manawan. Yolande Desmarais a partagé la recette de galette de sarrasin de sa tante Bibiane. Finalement, Elisabeth Marino et Pablo Emilio Vergara, accompagnés de Laura Vergara du CRÉDIL, ont démontré deux recettes d’arepas provenant de deux régions différentes de la Colombie.

Recettes, photos et vidéos

Expérimentez les recettes et partagez-moi vos commentaires !

Pain banique atikamekw

Recettes de Minic Petiquay et de Thérèse Quitich, du Centre d’amitiés autochtones de Lanaudière.

Ingrédients

  • Farine tout usage.
  • Eau
  • Poudre à pâte.
  • Sel.
  • Raisins secs [facultatif].
  • Mélasse [facultatif].

Accessoires

  • 1 bol.
  • 1 verre.
  • 1 cuillère à soupe.
  • 1 moule ou 1 poêlon.
  • Beurre ou huile végétale.

Directives [cuisson dans le four]

  1. Faire tremper les raisins secs dans l’eau pendant une à deux heures (si vous faites la version avec les raisins secs seulement) [facultatif].
  2. Préchauffer le four à 350
  3. Verser de la farine dans un bol.
  4. Creuser un trou avec vos mains au milieu de la farine.
  5. Verser du sel dans le creux de votre main et le mettre dans le trou.
  6. Ajouter deux cuillères à soupe de poudre à pâte[1].
  7. Brasser les ingrédients ajoutés avec la farine du milieu.
  8. Verser la mélasse dans un verre d’eau avec les raisins secs, s’il y a lieu. [facultatif]
  9. Verser l’eau froide par petite dose et brasser jusqu’à la consistance souhaitée.
  10. Pétrir la pâte.
  11. Graisser un moule avec du beurre et mettre la banique dedans.
  12. Faire cuire la banique au four environ 1 h ou jusqu’à ce qu’elle soit bien dorée.
  13. Ramollir la banique.
    • Mettre du beurre sur la banique à la fin de la cuisson pour ramollir la pâte ou humidifier un linge et abrier la banique.
    • Attendre 15 minutes.
  14. Manger la banique[2] avec du beurre.
  15. Récupérer la farine restante et la passer au tamis.

Directives [cuisson dans la poêle]

  1. Faire tremper les raisins secs dans l’eau pendant une à deux heures (si vous faites la version avec les raisins secs seulement) [facultatif].
  2. Verser de la farine dans un bol.
  3. Creuser un trou avec vos mains au milieu de la farine.
  4. Verser du sel dans le creux de votre main et le mettre dans le trou.
  5. Ajouter deux cuillères à soupe de poudre à pâte[3].
  6. Brasser les ingrédients ajoutés avec la farine du milieu.
  7. Verser la mélasse dans un verre d’eau froide avec les raisins secs, s’il y a lieu. [facultatif]
  8. Verser l’eau froide par petite dose et brasser jusqu’à la consistance souhaitée.
  9. Pétrir la pâte.
  10. Chauffer la poêle à feu élevé.
  11. Graisser la poêle avec du beurre.
  12. Faire cuire la banique à feu moyen. Ajuster la température au besoin pour qu’elle ne cuise pas trop vite.
  13. Brasser la poêle de temps en temps.
  14. Revirer la banique régulièrement avec ses mains, en mettant de la farine sur nos mains pour éviter qu’elle colle après la peau.
  15. Ramollir la banique[4].
    • Mettre du beurre dessus à la fin de la cuisson pour ramollir la pâte ou humidifier un linge et abrier la banique.
    • Attendre 15 minutes.
  16. Manger la banique[5] avec du beurre.
  17. Récupérer la farine restante et la passer au tamis.

[1] Deux cuillérées peuvent faire quatre baniques.

[2] La banique accompagne aussi les repas à base de gibier.

[3] Deux cuillérées peuvent faire quatre baniques.

[4] Autrefois, la banique était ramollie dans un sac de farine.

[5] La banique accompagne aussi les repas à base de gibier.

VIDÉOS

Galette de sarrasin de ma tante Bibiane[1]

[1] Recette de Bibiane Deslauriers, tante maternelle de Yolande Desmarais de Joliette qui l’a transmise à Philippe Jetté dans le cadre du projet Joliette, au cœur des traditions de la Ville de Joliette.

Ingrédients

  • Farine de sarrasin.
  • Deux œufs.
  • Lait.
  • Poudre à pâte.
  • Graisse Crisco.
  • Beurre.
  • Mélasse.

Accessoires

  • 2 bol à mélanger.
  • 1 fouet.
  • 1 poêle en fonte.
  • 1 spatule.
  • 1 louche.
  • Tasse à mesurer.
  • Papier ciré.

Directives

  1. Verser 2 ¼ tasses de farine de sarrasin dans un bol à mélanger.
  2. Ajouter 2 cuillères à thé de poudre à pâte.
  3. Ajouter 1/2 cuillère à thé de soda à pâte.
  4. Brasser le mélange des ingrédients secs.
  5. Casser  et battre deux œufs dans un deuxième bol à mélanger.
  6. Verser les oeufs battus aux mélanges de farine de sarrasin.
  7. Ajouter du lait pour éclaircir jusqu’à ce que le mélange devienne clair comme de la pâte à gâteau.
  8. Vérifier la consistance et ajuster en ajoutant du lait ou de l’eau.
  9. Laisser reposer le mélange 15 minutes.
  10. Éclaircir le mélange avec du lait ou de l’eau, au besoin.
  11. Chauffer une poêle en fonte à feu moyen-élevé.
  12. Graisser la poêle avec de la graisse Crisco[2].
  13. Verser le mélange, à l’aide d’une louche, sur la poêle chaude et l’étendre en rond.
  14. Virer la galette de bord lorsqu’elle fait « des yeux » (des trous, des bulles).
  15. Servir avec du beurre ou de la mélasse.[3]

[2] [Une couenne de lard est souvent utilisée pour graisser la poêle de fonte.]

[3] Yolande Desmarais mange ses deux premières galettes avec du beurre et les suivantes avec de la mélasse. [Plusieurs personnes servent la galette de sarrasin avec du sirop d’érable.]

PHOTOS

VIDÉOS

La recette de la fricassée du lundi a été partagée par Christiane Robidoux aux participants des Ateliers de transmission de savoir-faire de la Ville de Joliette dans le cadre du projet « Joliette, au coeur des traditions », en collaboration avec Philippe JettéL’atelier s’est tenu le mercredi 9 octobre 2019 au Pavillon de la rivière de Joliette. Mme Robidoux tient cette recette de sa mère qui faisait de la fricassée le lundi avec les restants de la fin de semaine.

Et vous, quelle est votre version familiale de la fricassée ? Partagez-moi vos recettes ! Votre recette pourrait être mise à l’honneur !

Recette : Fricassée du lundi[1]

Recette pour huit personnes.

Ingrédients[2]

  • 4 tasses de cubes de restants de viande cuite (bœuf, porc, poulet, dinde, selon ce qui est disponible).
  • 4 c. à soupe d’huile végétale (pour la cuisson : 2 fois 2 c. à soupe).
  • 1 c. à thé de vinaigre de cidre.
  • ¼ de tasse de farine de blé.
  • 2 oignons moyens.
  • 1 gousse d’ail émincée.
  • 4 carottes moyennes grattées.
  • 8 pommes de terre moyennes épluchées ou grattées si ce sont des patates nouvelles.
  • 1 rutabaga (navet jaune) épluché.
  • 4 branches de céleri avec un peu de feuilles.
  • Fines herbes (1 c. à thé de sauge, de marjolaine et de thym ainsi qu’une feuille de laurier).
  • 2 c. à soupe d’épaississant à sauce (Bisto) ou 2 c. à soupe de farine mélangée à 1 c. à soupe de beurre.
  • 1 litre de bouillon de légumes ou de poulet.
  • Sel et poivre.

Accessoires

  • 1 grand poêlon.
  • 1 faitout avec un couvercle.
  • 1 planche à découper.
  • 1 couteau.
  • 1 cuillère de bois.
  • 1 cuillère à soupe.
  • 1 cuillère à thé.
  • 1 tasse à mesurer.

Directives

  1. Couper tous les légumes et les viandes (4 tasses) déjà cuites en cubes ou morceaux d’environ 2 cm.
  2. Faire chauffer, dans un poêlon, 2 c. à soupe d’huile et y faire dorer les cubes de viande sur feu moyen en brassant sans cesse pour que la viande ne colle pas au fond du poêlon.
  3. Saupoudrer d’un quart de tasse de farine de blé, ajouter sel et poivre, et brasser pour bien enrober les morceaux de viande.
  4. Verser, lorsque le tout est bruni (y compris le fond du poêlon!), la moitié du bouillon (500 ml) et 1 c. à thé de vinaigre de cidre dans le poêlon.
  5. Gratter le fond pour tout déglacer.
  6. Laisser mijoter trois minutes et retirer du feu.
  1. Émincer une gousse d’ail et deux oignons moyens.
  2. Faire chauffer, dans un faitout, 2 c. à soupe d’huile et y faire dorer à feu doux les oignons et l’ail émincé.
  3. Ajouter tous les légumes coupés en cubes et brasser pour enrober les légumes du mélange d’oignons, d’ail et d’huile.
  4. Cuire sur feu moyen en brassant sans cesse pendant 5 minutes.
  5. Émincer la sauge, le thym, la marjolaine.
  6. Ajouter les fines herbes (sauge, thym, marjolaine et la feuille de laurier entière).
  7. Brasser pour bien les répartir parmi les autres ingrédients. Les sucs de légumes doivent brunir légèrement au fond du faitout.
  8. Verser la deuxième moitié du bouillon (500 ml).
  9. Ajouter, par petits morceaux, le mélange de 2 c. à soupe de farine mélangée à 1 c. à soupe de beurre ou 2 c. à soupe de Bisto délayé dans l’eau et bien mélanger.
  10. Ajouter le mélange de viande et bien mélanger dans le faitout.
  11. Ajouter de l’eau pour avoir assez de liquide afin de couvrir le tout.
  12. Rajouter le sel et le poivre au goût.
  13. Couvrir et laisser mijoter sur feu doux pendant 30 à 40 minutes ou jusqu’à ce que les rutabagas soient tendres. Ce légume est le plus long à cuire.
  14. Servir le tout dans une assiette creuse avec une belle tranche de pain de ménage beurrée pour bien essuyer le fond de l’assiette.

[1] Recette de Christiane Robidoux. Sa mère faisait de la fricassée le lundi avec les restants de la fin de semaine.

[2] Tous les produits utilisés, dans le cadre de l’atelier, proviennent du marché d’alimentation écoresponsable À saveur locale, point de vente de fermes lanaudoises certifiées biologiques ou respectueuses de la santé de la terre.

L’atelier en photos

Curieux de découvrir les résultats du jeu-sondage présenté au printemps dernier et portant sur les traditions coup de cœur? La Ville de Joliette et le comité de suivi du projet Joliette, au coeur des traditions vous invitent au dévoilement des traditions généreusement partagées par des citoyennes et citoyens, ce mardi 9 juillet à 19 h au Pavillon de la rivière (102, rue Fabre, Joliette).

Cette sympathique rencontre permettra de présenter le projet et le comité de suivi de Joliette, au cœur des traditions, de dévoiler les résultats du sondage, mais aussi de prioriser et de recueillir les idées d’actions porteuses pour la transmission de ces traditions, et ce, pour les trois prochaines années.

Sous la supervision de M. Philippe Jetté, intervenant en traditions vivantes, rappelons que cette rassembleuse démarche vise à développer les traditions coup de cœur de notre communauté en lien avec les thèmes suivants : jeux de l’enfance, plaisirs de la table et rituels du cycle de l’année. Le succès d’une telle démarche reposant sur la participation la population, nous vous attendons en grand nombre!

Joliette, au cœur des traditions est un projet issu de l’entente de développement culturel entre la Ville de Joliette et le ministère de la Culture et des Communications.

Un projet par et pour les citoyens !

Vos traditions familiales sont-elles bien vivantes ou auraient-elles besoin d’un coup de pouce pour en assurer leur transmission? C’est la question que soulève la Ville de Joliette à travers un jeu-sondage simple et sympathique disponible à compter d’aujourd’hui sur son site Internet. Lire la suite

Le temps des Fêtes nous ramène aux traditions. Les rassemblements sont souvent accompagnés de plats traditionnels afin de les partager avec nos invités. Dans ma famille, une corvée de nourriture est réalisée, dans le plaisir, par mes tantes en vue du réveillon de Noël. Je vous partage deux recettes traditionnelles familiales transmises par mes tantes : les Rêves dorés et la Bagatelle. Ces deux desserts sont un héritage de ma grand-mère Thérèse Jetté.

RÊVES DORÉS (carrés au sirop d’érable)

INGRÉDIENTS

Base :

  • 1 ½ tasse de farine tout usage;
  • ¼ tasse de cassonade pressée;
  • ½ tasse de beurre mou.

Garniture :

  • 2/3 tasse de cassonade pressée;
  • 1 tasse de sirop d’érable;
  • 2 œufs battus;
  • 2 c. à table de farine tout usage;
  • ¼ c. à thé de sel;
  • ½ c. à thé de vanille;
  • 1 tasse de pacanes ou de noix de grenoble hachées.

MODE DE PRÉPARATION

  • Mélanger la farine et la cassonade. Incorporer le beurre jusqu’à texture granuleuse;
  • Presser cette préparation dans un moule en pirex beurré de 9″ x 13″. Cuire à 350 °F durant 15 minutes. Retirer du four, mettre de côté;
  • Mélanger la cassonade et le sirop d’érable dans une casserole. Amener à ébullition et laisser mijoter 5 minutes. Verser ce sirop sur les œufs battus en remuant constamment. Ajouter les autres ingrédients sauf les noix;
  • Verser la garniture sur la base partiellement cuite;
  • Parsemer de noix hachées;
  • Cuire à 350 °F durant 25 minutes;
  • Refroidir et tailler en carrés.

Cuisinons la bagatelle à Thérèse ! [1]

INGRÉDIENTS

  • Restant de gâteau, de biscuits cassés ou de biscuits Village;
  • 2 tasses de lait;
  • 2 grosses cuillères à table (soupe) de fécule de maïs;
  • 2 jaunes d’œufs;
  • 1/3 de tasse de sucre.
  • Extrait de vanille artificiel

MODE DE PRÉPARATION

  • Disposer un rang de morceaux de gâteau ou casser des biscuits Village dans un plat;
  • Séparer les jaunes d’œuf des blancs d’œufs;
  • Battre les jaunes d’œufs avec le sucre;
  • Chauffer le lait à feu moyen et ajouter la fécule de maïs délayée dans 2 cuillères à table d’eau froide;
  • Cuire de 8 à 12 minutes;
  • Incorporer les jaunes d’œufs, battus avec le sucre;
  • Ajouter quelques gouttes de vanille;
  • Verser le mélange sur les biscuits ou les gâteaux et laisser refroidir;
  • Décorer la bagatelle à vote goût (facultatif).

Régalez-vous !

[1] Thérèse Jetté (1920-2006) est née au Ruisseau Saint-Georges à Saint-Jacques le 6 août 1920. Elle a transmis sa recette de bagatelle, héritée de sa mère, à sa fille Pierrette Jetté qui l’a transmise à son tour à sa sœur Francine et à son neveu Philippe Jetté.

Recette traditionnelle :

Savon de pays[1]

Cette recette a été colligé par Philippe Jetté dans le cadre de l’atelier de transmission de savoir-faire Fabriquons du savon de pays avec Line Marion présenté par la Ville de Joliette, en collaboration avec Philippe Jetté, le 18 octobre 2017 au Musée d’art de Joliette. Line Marion était accompagnée, pour l’occasion, par la donatrice de sa recette, Mme Georgette Arbour-Baillargeon.

Ingrédients

  • 2 litres de graisse animal[2].
  • 5 tasses d’eau froide.
  • 1 tasse d’hydroxyde de sodium (caustic).

Accessoires

  • 1 bol de vitre.
  • 1 cuillère de bois.
  • 1 plat en gré ou 1 chaudron.
  • 1 spatule.
  • 1 tasse à mesurer en vitre.
  • 2 plats rectangulaires en plastique (environ 9 pouces x 12 pouces).
  • 1 gant pour verser le sodium.
  • 1 tamis en métal.

Directives

  • Conserver le gras animal au congélateur.
  • Nettoyer la graisse en la mettant dans un chaudron sur le feu à intensité moyenne jusqu’à ce qu’elle devienne liquide.
  • Couler la graisse dans un tamis en métal.
  • Mettre le bol de vitre dans l’évier et ouvrir la fenêtre ou se mettre à l’extérieur pour cette étape.
  • Verser cinq tasses d’eau froide.
  • Verser une tasse de caustic doucement en faisant attention de ne pas respirer les vapeurs du produit.
  • Brasser le tout avec une cuillère de bois pour bien mélanger le caustic avec l’eau. Attention, plus on mélange, plus la chaleur augmente.
  • Attendre que le mélange tiédisse (environ 50o C).
  • Vider la graisse, à l’aide d’une spatule, dans le chaudron ou le plat de gré.
  • Verser le mélange de caustic et d’eau avec la graisse.
  • Brasser le tout de 10 à 15 minutes.
  • Passer les deux plats de plastique sous l’eau froide, sans les essuyer, pour empêcher le savon de coller.
  • Vider le tout dans les deux plats de plastique sans couvercle.
  • Laisser refroidir pendant deux jours.
  • Vérifier, après deux jours, si le savon est assez solide pour le tailler[3].
  • Tailler le savon en carré ou en rectangle, selon votre choix.
  • Laisser durcir et reposer un mois le savon avant son utilisation (période de saponification)[4].

Utilités

  • Détacher les vêtements[5].
  • Laver les pinceaux et les rouleaux de peinture.
  • Laver les mains[6].
  • Nettoyer les plancher de bois.
  • Traiter l’acné.

[1] Line Marion détient cette recette de savon de pays de la tante de son mari, Mme Georgette Arbour-Baillargeon de Saint-Côme. Cette dernière l’a hérité d’une dame Mailloux. La recette donne environ 40 barres de savon.

[2] Tous les gras animal : graisse de rôti, de poulet et de bacon.

[3] Si le savon devient trop dur, il s’égrainera lors du taillage.

[4] « Plus il est dur, meilleur qu’il est ! »

[5] On peut même mettre des grenailles de savon dans le lavage.

[6] Assèche moins qu’un savon ordinaire.