Création du spectacle « RÉPERTOIRES »

Philippe Jetté et Dâvi Simard sont en résidence à Notre-Dame-des-Prairies pour la création du spectacle « RÉPERTOIRES ». Ils présenteront une première ébauche au public le jeudi 6 octobre prochain, dès 19 h 30, au Carrefour culturel de Notre-Dame-des-Prairies. L’événement gratuit est à contribution volontaire.

Philippe Jetté et Dâvi Simard proposent au public une immersion dans l’univers des répertoires instrumentaux traditionnels lanaudois et des musiciens « anonymes » ayant façonnés la musique de danse traditionnelle de Lanaudière. Les deux artistes recréent ces répertoires et techniques d’interprétation de musiciens lanaudois. Leurs arrangements musicaux s’inspirent de la tradition lanaudoise de musique et de danse traditionnelles dans le but de conserver les dynamiques d’interprétation des musiciens de danse tout en s’offrant l’opportunité de s’influencer de la pratique contemporaine de la musique traditionnelle.

Le spectacle « RÉPERTOIRES » croise la médiation culturelle pour valoriser les porteurs de tradition et la pratique de la musique traditionnelle lanaudoise.

Le projet « Recréer, diffuser et transmettre des répertoires instrumentaux traditionnels lanaudois » est rendu possible, notamment, grâce au soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec, de la MRC de Montcalm, de la Ville de Notre-Dame-des-Prairies et du Conseil québécois du patrimoine vivant.

Suivez le Duo Jetté-Simard et les activités du projet sur Facebook.

Rappelons que Philippe Jetté est intervenant en traditions vivantes, consultant, câlleur et musicien dans le groupe Belzébuth et le Duo Jetté-Simard. Il est aussi l’un des personnages principaux du documentaire « Les Acadiens du Québec : Lanaudière, mémoire vivante d’Acadie » réalisé par Phil Comeau. Quant à Dâvi Simard, il est un multi-instrumentiste, compositeur et arrangeur œuvrant dans la musique traditionnelle, la musique de scène, la conception sonore, la musique électronique, dans l’enseignement et a contribué à une panoplie de projets. On le retrouve sur scène, notamment, avec le Cirque Alfonse, L’Oumigmag et le Duo Jetté-Simard.

Le Conseil québécois du patrimoine vivant (CQPV) est fier de lancer le tout premier numéro du magazine Culture Trad Québec. Ce numéro, qui porte le titre Allons danser !, propose de multiples articles de fond, entrevues, chorégraphie, etc., sur la danse traditionnelle au Québec et outremer.

Attendue depuis longtemps dans le milieu du patrimoine vivant, cette publication de grande qualité présente également des contenus touchant les arts comme le conte et la musique traditionnels, que ce soit sous la forme de bande dessinée (par Michel Rabagliati), de portraits, de reportages ou de témoignages.

D’autres sujets formidables ponctuent la revue, tels que le chant de gorge inuit, la musique trad à la radio, les archives audiovisuelles, la sculpture d’art populaire ou Riopelle et sa passion pour les savoir-faire transmis de génération en génération.

Comme s’il n’y avait pas assez d’articles de fond, des cartes de câlleurs à collectionner,  un horoscope trad, des jeux et des mots-croisés ajoutent un côté ludique à la publication.

Ce magazine a été produit dans le cadre du Réseau des veillées de danse au Québec, une initiative du CQPV rendue possible grâce au soutien financier du ministère de la Culture et des Communications du Québec.

Le magazine est disponible pour achat en ligne au  www.patrimoinevivant.qc.ca et au bureau du CQPV à Québec. Il sera également vendu lors des événements 2022 du réseau Festivals Trad Québec.

Culture trad Québec
Allons danser !

Le Conseil québécois du patrimoine vivant (CQPV) est heureux de dévoiler la programmation des 25 veillées de danse de la Fête nationale, réalisées en partenariat avec le gouvernement du Québec. Quoi de mieux que de découvrir ou redécouvrir cette tradition festive en cette période de célébrations? Parcourez le Québec en participant aux 25 veillées de danse traditionnelle, tout à fait gratuitement.

Du 17 au 22 juin, toute la population est invitée à swinguer sa compagnie lors d’événements extérieurs rassembleurs, sous la gouverne de musiciens trad et d’un. e câlleur.euse. Domino, tout l’monde a chaud!

La danse traditionnelle, c’est une occasion en or de bouger! Après tout ce que le Québec et le monde ont vécu depuis plus de deux ans, c’est le temps de nous rencontrer à nouveau, tous et toutes, jeunes et moins jeunes, d’ici et d’ailleurs, de célébrer qui nous sommes et de festoyer en grand! – Antoine Gauthier – directeur général du CQPV

C’est un rendez-vous pour les amoureux de la danse comme pour les néophytes à la recherche d’émotions fortes. Ces
soirées font partie de la culture du Québec et contribuent à perpétuer la tradition et à la transmettre aux prochaines
générations.

Qu’est-ce qu’une veillée de danse traditionnelle? Visionnez cette vidéo pour un aperçu.

Parmi les veillées à ne pas manquer :

  1. Dansons nos traditions (17 juin, Lejeune, Halte Lacustre du Grand Lac Squatec)
  2. Une veillée su’l parvis (17 juin, Lachine, Parvis de l’église des Saints-Anges)
  3. Veillée de danse TRAD à St-Odilon (18 juin, Site de l’OTJ)
  4. La veillée de danse du Lac Maskinongé (18 juin, Saint-Gabriel-de-Brandon, Bal Maski)
  5. Pique-nique sympathique et danse trad (18 juin, Lévis, Site du couvent de Jésus-Marie)
  6. La danse d’avant (18 juin, Stoneham-et-Tewkesbury, Site de la chapelle de Tewkesbury)
  7. Veillée au coin du rang (18 juin, Weedon, Terrain de l’aréna)
  8. Ça danse à Saint-Laurent (18 juin, Île-d’Orléans, Terrain des loisirs)
  9. Bal Trad Paysan (18 juin, St-Félix-d’Otis, Site de la micro-ferme)
  10. Tournée régionale trad: Veillée de danse (19 juin, Val-d’Or, Marché public de la Vallée-de-l’Or)
  11. Veillée dansante traditionnelle (19 juin, Lachine, Club Chasse et Pêche)
  12. Danse trad sur un plateau (19 juin, St-Alexis-de-Matapédia, Parvis de l’église de St-Alexis)
  13. La Grande Veillée sur les berges du Richelieu (19 juin, Otterburn Park, Site de la Pointe-Valaine)
  14. Danse Trad au Marché champêtre de Melbourne (19 juin, Melbourne)
  15. Une danse pique-nique à Douglastown (19 juin, Gaspé, Terrain du Centre communautaire Douglas)
  16. Danser sous le soleil de Québec (19 juin, Parc de la Cetière)
  17. Veillée d’la St-Jean – Solstice en Bellechasse (21 juin, Beaumont, Parc récréotouristique de Vincennes)
  18. La Veillée Tissés Serrés (21 juin, Laval, Parc Bernard-Landry)
  19. Soirée dansante en hommage à Philippe Gagnon (21 juin, Val-David, La Seine de l’Île)
  20. Les petites veillées trad de Saint-Ours – Édition St-Jean-Baptiste (22 juin, Parc Alphonse-Desjardins)
  21. Ça swingue à Petite-Vallée (22 juin, Théâtre de la Vieille Forge)
  22. La Veillée d’EspaceTrad (22 juin, Montréal, Parc Ahuntsic)
  23. La veillée de danse du Festitrad (22 juin, Préau de Saint-Jean-de-Matha)
  24. La danse trad au cœur du village (22 juin, Lévis, Rue Saint-Louis – entre Dorimène-Desjardins et Côte du Passage)
  25. Veillée Trad du Solstice (22 juin, Waterville, Parc Bellevue)

Tous les détails et la programmation complète se trouvent ici.

Du 17 au 24 juin 2022, les occasions seront nombreuses pour célébrer la fête nationale. Le gouvernement du Québec
vous invite à prendre part aux différentes activités culturelles qui seront proposées partout au Québec.

À propos du Conseil québécois du patrimoine vivant
Le Conseil québécois du patrimoine vivant (CQPV) constitue depuis 1993 l’organisme de regroupement national en
patrimoine immatériel, soutenu par le ministère de la Culture et des Communications. Il fédère de façon démocratique
plus d’une centaine de membres associatifs des quatre coins du Québec. Il réalise des actions de concertation,
représentation, recherche, regroupement, transmission et promotion, tant à l’échelle locale, nationale
qu’internationale. Le CQPV est reconnu par l’UNESCO comme ONG-conseil dans le cadre de la Convention pour la
sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

Une exposition virtuelle par Philippe Jetté, les élèves et la communauté de Sainte-Marie-Salomé Lire la suite

Philippe Jetté participera au nouveau camp de jour spécialisé de Tissés Serrés à Laval Lire la suite

Création du spectacle « RÉPERTOIRES »

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La Cinémathèque québécoise et Éléphant : mémoire du cinéma québécois, en collaboration avec l’Office national du film du Canada, sont heureux de présenter le cycle ÉLÉPHANT PRÉSENTE : LE SON DES FRANÇAIS D’AMÉRIQUE, qui comprendra 18 épisodes restaurés de cette série exceptionnelle réalisée entre 1974 et 1980 par André Gladu et Michel Brault. La programmation sera présentée en six triptyques. Le son des Français d’Amérique propose un survol de plusieurs manifestations musicales liées à la culture orale et au fait francophone sur le continent nord-américain (Québec, Acadie, Louisiane, Missouri, Nouvelle-Angleterre, Ontario, Prairies), sans oublier les racines et influences européennes déterminantes (France [Poitou, Vendée, Bretagne], Irlande).  L’œuvre aux valeurs patrimoniales et anthropologiques indéniables a été inscrite au Registre international Mémoire du monde de l’UNESCO en 2017. Le cycle aura lieu du 3 au 31 mars.

« Cette série est un inestimable joyau du patrimoine musical francophone d’Amérique du Nord, en plus de représenter un temps fort dans l’histoire du documentaire au Québec. La Cinémathèque québécoise conservait depuis une quarantaine d’années les éléments originaux de la série, mais la restauration de ce monument de notre culture exigeait des partenaires forts possédant une grande expertise, comme le sont Éléphant : mémoire du cinéma québécois et l’Office national du film du Canada », mentionne Marcel Jean, directeur général de la Cinémathèque québécoise.

Ainsi, depuis 2017, le cinéaste André Gladu, la productrice Anouk Brault, la Cinémathèque québécoise, Éléphant : mémoire du cinéma québécois et l’Office national du film du Canada travaillent conjointement à la numérisation et à la restauration des 27 épisodes de la série. Les éléments originaux sur pellicule 16 mm sont conservés dans les réserves des collections de la Cinémathèque, ils ont été numérisés par l’ONF et Éléphant s’est chargé de la restauration complète de la série.

« La reconnaissance de l’UNESCO impliquait que Le son des Français d’Amérique redevienne accessible au public. Projet de mémoire, Éléphant s’est rapidement impliqué dans la restauration de la série pour restituer aux Québécois et aux francophones de partout cette importante entreprise de sauvegarde des derniers représentants francophones en Amérique issus d’une tradition orale musicale et chantée en voie de disparition. La restauration des 27 épisodes du Son des Français d’Amérique à partir du négatif 16 mm original, dont plusieurs éléments étaient passablement dégradés, représente le plus colossal projet de restauration jamais entrepris par Éléphant à ce jour. Elle s’est échelonnée sur plus de trois ans et a été complétée à la fin 2021 », souligne Dominique Dugas, le directeur d’Éléphant.

Tous les épisodes seront disponibles sur Vidéotron via illico et Helix ainsi que sur le site web
d’Éléphant : mémoire du cinéma québécois dans le courant du mois de février. Afin d’offrir une documentation pérenne de cette œuvre unique, on retrouve maintenant sur le site web d’Éléphant, elephantcinema.quebec, une fiche détaillée et illustrée pour chacun des 27 épisodes de la série, ainsi qu’une fiche générale permettant de repérer tous les épisodes listés par région et par pays. Pour la première fois sur le web, il est donc désormais possible de se familiariser avec ce trésor patrimonial. Dans un texte éclairant à propos de ce travail, André Gladu, concepteur de la série, écrit d’ailleurs :

« Nous avons cru aussi qu’il était plus important de laisser s’exprimer les gens sur leur façon et sur leurs raisons de faire de la musique. Qu’ils expliquent eux-mêmes comment ils ont reçu et transmis cette musique plutôt que de se perdre en hypothèses avec des spécialistes sur les origines de telle chanson ou de telle danse. Lorsque nous avons fait appel à des gens compétents dans le domaine, nous avons bien pris soin de choisir des personnes intégrées à leur milieu et qui avaient vécu ce qu’elles racontaient plutôt que de l’avoir uniquement étudié. Nous voulions, en faisant ces films, privilégier le vécu ! »

Mentionnons aussi que l’équipe de la Cinémathèque québécoise travaille présentement avec le cinéaste sur un dossier en ligne consacré au son des Français d’Amérique. Ce dossier comprendra, entre autres, des textes d’une dizaine de collaborateurs sollicités pour leur expertise sur la musique, les cultures francophones en Amérique et le cinéma, ainsi que des archives inédites qui permettront aux internautes d’en apprendre davantage sur cette série d’exception. Le dossier sera disponible sur le site de la Cinémathèque, cinematheque.qc.ca, au courant de l’année 2022

À partir des années 70, André Gladu réalise plusieurs documentaires sur le Québec et les peuples francophones d’Amérique, notamment Le reel du pendu (1971), Le son des Français d’Amérique (1974-1980) coréalisé avec Michel Brault, Marc-Aurèle Fortin (1983), Pellan (1985), Liberty Street Blues (1986) sur le jazz Nouvelle-Orléans, Gaston Miron – les outils du poète (1994). En 1987-88 il conçoit le projet de Musée de l’image en mouvement de la Cinémathèque québécoise. De 1997 à 2002, il est producteur au Studio culture et expérimentation, Programme français, de l’ONF. Par la suite à titre de cinéaste résident il crée : Tintamarre (2004) et Marron (2006). À partir de 2014, il réalise un cycle de courts métrages sur les traditions de Lanaudière : Le chant du monde (2015), Matawinie « La rencontre des eaux » (2016), L’esprit du violon Trad (2018), Excusez-là et L’autre bout du monde (2021). En 2015, il reçoit le Prix Hommages de l’Académie Charles-Cros. Le Prix du Québec Albert-Tessier pour le cinéma lui est décerné en 2018.

Né en 1928, Michel Brault se consacre d’abord à la photographie. Il se joint à l’Office national du film en tant que caméraman en 1956. Il collaborera notamment à quelques films de la fameuse série Candid Eye, produite par l’équipe anglaise. Il se tourne graduellement vers la réalisation, domaine dans lequel il se distingue, à l’aide d’une caméra portable, avec laquelle il capte le paysage identitaire en mutation du Québec de la Révolution tranquille. Il tourne avec Gilles Groulx et Marcel Carrière le film fondateur Les Raquetteurs en 1958. En 1963, Brault et Pierre Perrault tournent Pour la suite du monde, qui devient le premier classique du cinéma direct québécois. Il réalise aussi le film Les Ordres en 1974. En plus de son travail de réalisateur, Michel Brault aura signé la direction de la photographie d’œuvres phares comme Entre tu et vous (Gilles Groulx, 1969), Mon oncle Antoine (Claude Jutra, 1971), Kamouraska (Claude Jutra, 1973) et Les Bons Débarras (Francis Mankiewicz, 1980). Sa carrière totalisera plus de 200 films, à titre de réalisateur ou de directeur photo.

L’horaire et les billets pour le cycle ÉLÉPHANT PRÉSENTE : LE SON DES FRANÇAIS D’AMÉRIQUE sont disponibles au cinematheque.qc.ca.

 

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À PROPOS D’ÉLÉPHANT : MÉMOIRE DU CINÉMA QUÉBÉCOIS

Éléphant : mémoire du cinéma québécois est une vaste entreprise entièrement financée par Québecor destinée à numériser, restaurer, conserver et rendre accessible l’ensemble des longs métrages de fiction du patrimoine cinématographique québécois. Depuis sa création en 2007, Éléphant a restauré plus de 230 films qui sont offerts 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 sur le service de vidéo sur demande illico de Vidéotron au canal 900, sur illico.tv et sur Helix. Les films sont également accessibles en version originale et sous-titrée en anglais sur iTunes Canada, Apple TV et dans tous les pays du monde où l’une des langues officielles est le français ou l’anglais. Plus de 50 de ces films sont aussi offerts en version sous-titrée en espagnol dans les pays hispanophones. Le site Internet Éléphant : mémoire du cinéma québécois, www.elephantcinema.quebec, constitue quant à lui la plus importante banque de données et d’information sur le cinéma québécois.

Éléphant : mémoire du cinéma québécois est un projet philanthropique. À cet effet, Québecor n’en tire aucun avantage pécuniaire. À l’exception d’un montant minimal pour couvrir une partie des frais d’exploitation de la plateforme, la totalité des revenus de la diffusion de ces films est reversée aux détenteurs des droits et aux créateurs du cinéma québécois.

À PROPOS DE LA CINÉMATHÈQUE QUÉBÉCOISE

La Cinémathèque québécoise est le musée de l’image en mouvement à Montréal. Sa mission est d’acquérir, documenter et sauvegarder le patrimoine cinématographique, télévisuel et audiovisuel québécois ainsi que le cinéma d’animation international, collectionner des œuvres significatives du cinéma canadien et mondial, pour en assurer la mise en valeur à des fins culturelles et éducatives.

La Cinémathèque québécoise remercie de leur soutien le ministère de la Culture et des Communications du Québec, le Conseil des arts du Canada, le Conseil des arts de Montréal et la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC).

 

ÉLÉPHANT PRÉSENTE : LE SON DES FRANÇAIS D’AMÉRIQUE

DU 3 MARS AU 7 AVRIL

 

3 mars | 18 h

En présence d’André Gladu
Le son du Québec, de l’Acadie et des Franco-Ontariens

Envoyez de l’avant nos gens (Québec)

[Qué., 1975, 25 min, num., VOF]
Johnny à Dennis à Alfred (Acadie)

[Qué.,1976, 26 min, num., VOF]
C’est toujours à recommencer (Ontario)

[Qué.,1980, 28 min, num., VOF]

 

10 mars | 18 h

En présence d’André Gladu
Le son du Québec, des Franco-Américains et de la Louisiane des Cadiens

Le quêteux Tremblay (Québec)

[Qué., 1977, 26 min, num., VOF]
Le p’tit Canada (Nouvelle-Angleterre)

[Qué., 1979, 29 min, num., VOF]
Fred’s Lounge (Louisiane)

[Qué., 1976, 26 min, num., VOF]

 

14 mars | 18 h

En présence d’André Gladu
Le son du Québec, du Poitou et des Canadiens-Créoles du Missouri

Les gens de plaisir (Québec)

[Qué., 1979, 27 min, num., VOF]
La terre d’amitié (France)

[Qué.,1978, 29 min, num., VOF]
C’est pu comme ça anymore (Missouri)

[Qué., 1977, 26 min, num., VOF]

 

17 mars | 18 h

En présence d’André Gladu
Le son du Québec, de la Bretagne et des Franco-Terreneuviens

Les ruine-babines (Québec)

[Qué., 1975, 25 min, num., VOF]
Parler breton, c’était un crime ! (Bretagne)

[Qué., 1980, 27 min, num., VOF]
Le dernier boutte (Terre-Neuve)

[Qué.,1980, 28 min, num., VOF]

 

24 mars | 18 h

En présence d’André Gladu
Le son du Québec, de l’Irlande et des Métis de l’Ouest

Le reel des ouvriers (Québec)

[Qué., 1978, 28 min, num., VOF]
And a bit of music… (Irlande)

[Qué.,1980, 28 min, num., VOF]
Les gens libres (Manitoba)

[Qué., 1980, 27 min, num., VOF]

31 mars | 18 h

En présence d’André Gladu
Le son du Québec, de l’Acadie et de la Louisiane

Je suis fait de musique (Québec)

[Qué., 1979, 27 min, num., VOF]
Il’allont-y disparaître ? (Acadie)

[Qué., 1976, 27 min, num., VOF]
Réveille ! (Louisiane)

[Qué., 1976, 27 min, num., VOF]

En décembre 2016, le Centre du patrimoine vivant de Lanaudière (CPVL) s’est vu obligé de cesser ses activités, faute de soutien financier qui aurait permis la sauvegarde de l’organisme dédié à mettre en valeur et à transmettre la richesse et l’importance culturelle des traditions de Lanaudière. Aujourd’hui, l’OBNL souligne le travail des citoyens ayant permis la réalisation de ses grands projets.

Fondé en 2008 à Saint-Côme, le Centre du patrimoine vivant de Lanaudière avait pour mission de mettre en valeur, de faire connaître et d’assurer la transmission des facettes actives de son patrimoine vivant, notamment la chanson traditionnelle. En misant sur des activités fédératrices et porteuses, le CPVL a été un vecteur principal de démocratisation des traditions québécoises, en mettant en valeur le patrimoine vivant et en le rendant accessible à l’ensemble de la population.

Au fil des années, de nombreuses initiatives ont été réalisées afin de partager et d’immortaliser des savoir-faire ancestraux, grâce à un travail de visibilité du patrimoine vivant. Parmi ces initiatives, mentionnons notamment :

  • La création de l’album Saint-Côme peut vous en chanter

Cet album met en vedette plus de 21 chanteurs de tradition orale du village de Saint-Côme. Chapeautée par le CPVL, cette initiative a servi de moyen de financement pour l’organisme tout en créant un sentiment d’appartenance et d’enracinement dans la communauté.

 

  • La continuité de la Grande fête du chant traditionnel de Lanaudière

En collaboration avec le Centre régional du patrimoine oral de Lanaudière (CRAPO), cet événement annuel majeur, ayant eu lieu de 2009 à 2016, a célébré la richesse de la chanson traditionnelle en soulignant l’apport de porteurs de tradition lanaudois à la transmission de ce répertoire. Le CPVL décernait le Prix Rossignol d’argent à un porteur de tradition pour la transmission de son répertoire et le Prix Nid d’hirondelle à la municipalité du porteur honoré.

 

  • La conception de l’atelier « Avez-vous le patrimoine vivant ? »

Animé par un médiateur en patrimoine vivant, accompagné par un musicien traditionnel, cet atelier a servi d’outil d’intervention efficace et polyvalent pour sensibiliser les citoyens et les élus à la richesse et à la diversité du patrimoine vivant.

 

  • La réalisation du documentaire Le Chemin des savoirs, escale à Saint-Côme

Ce documentaire québécois de 80 minutes, réalisé par Pierre-Alexandre Saint-Yves en 2012, s’est vu décerner le prix annuel du Centre Mnémo. Mettant en lumière les savoirs propres au village de Saint-Côme, le film présente quatre facettes de la tradition vivante du Québec : la chanson de tradition orale, la légende du Joual Marion, ou l’utilisation d’un surnom pour identifier quelqu’un d’extraordinaire, la danse traditionnelle et la sculpture sur glace.

 

  • La mise sur pied du projet Transmission

Le projet Transmission a offert à six artistes, artisans et intervenants culturels de Lanaudière une formation de 400 heures en médiation du patrimoine vivant. De plus, le projet a permis la documentation du savoir-faire traditionnel ainsi que la réalisation de nombreux ateliers de sensibilisation élaborés aux quatre coins de Lanaudière.

 

  • La production d’une série de courts métrages baptisés Le chant du monde

Ces vidéos documentaires mettant en vedette la chanson de labeur, la chanson à bercer, une balade et des chansons à répondre, ont servi de panneaux d’interprétation à la pratique de la chanson traditionnelle, au cœur du village de Saint-Côme.

 

  • La réussite de La Caravane Trad.

Mandaté par le ministère de la Culture et des Communications et la Conférence régionale des élus de Lanaudière (CRE), le CPVL a créé, produit et diffusé ce spectacle alliant performance théâtrale et multimédia ainsi que des ateliers interactifs d’initiation à des savoir-faire lanaudois.

 

Le CPVL a également déposé l’intégralité de ses archives à l’organisme Archives Lanaudière, dont la mission est de préserver les fonds et collections d’archives historiques de la région de Lanaudière et de ses habitants. Cette action essentielle a permis au CPVL de laisser une trace tangible de ses activités et de la documentation réalisée auprès de plusieurs porteurs de traditions pour les générations actuelles et futures. Certains porteurs sont désormais décédés, mais survivront au temps grâce à ce travail.

Cet imposant travail identitaire régional n’aurait pas été possible sans le soutien indéfectible des décideurs locaux, de plusieurs intervenants du milieu ainsi que de la population ayant à cœur la transmission, la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine vivant de la région.

L’importance du patrimoine vivant dans une politique culturelle intégrée

Aujourd’hui, la sauvegarde et le développement durable des traditions vivantes au Québec sont grandement menacés, faute de ressources financières adéquates pour offrir aux organismes, comme le CPVL, les moyens de réaliser leur mission. Le patrimoine immatériel est pourtant conçu comme un vecteur d’action culturelle et de transmission, il ne doit pas seulement représenter un acte de commémoration historique ou symbolique. Le soutien au fonctionnement des organismes dédiés au patrimoine vivant est donc essentiel. Cette réalité a même été soulevée dans le document Recommandations pour l’élaboration d’une stratégie nationale pour le patrimoine immatériel (ou vivant) au Québec (2021), réalisé par le Conseil québécois du patrimoine vivant (CQPV). Le Plan d’action gouvernemental en culture 2018-2023 confirme cet état de fait. En 2021, si la valeur patrimoniale d’une pratique ou d’un savoir-faire traditionnel est officiellement reconnue, il convient désormais d’agir pour en assurer la pérennité. La Loi sur le patrimoine culturel, entrée en vigueur en 2012, a incorporé le patrimoine immatériel comme composante essentielle du patrimoine culturel des Québécois. Elle s’est inspirée pour cela de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, qui vise la pérennité des pratiques et des savoirs transmis de génération en génération grâce, notamment, à des changements dans les politiques publiques nationales.

Les acteurs du CPVL souhaitent conscientiser la population, ainsi que les instances gouvernementales, à l’importance du patrimoine immatériel dans une politique culturelle intégrée. La sauvegarde et le développement durable des traditions vivantes au Québec sont menacés. Oeuvrons ensemble et faisons entendre nos voix pour les préserver. Aussi longtemps que notre patrimoine est vivant, il est la garantie qu’une communauté est culturellement distincte et respectée, tant dans le présent que dans l’avenir.

À propos du Centre du patrimoine vivant de Lanaudière

Le Centre du patrimoine vivant de Lanaudière était un organisme à but non lucratif créé en 2008, à titre d’entreprise d’économie sociale, basée à Saint-Côme, dans Lanaudière. L’objectif du centre était de sauvegarder et développer les pratiques traditionnelles lanaudoises, offrant un service d’intervention de qualité en matière de patrimoine vivant pour la communauté locale et le milieu lanaudois. Cet organisme culturel rassembleur était porteur d’une vision innovante dans le domaine. La mission du centre était de mettre en valeur la richesse et l’importance culturelles du patrimoine vivant de Lanaudière, de soutenir les mécanismes de transmission et d’actualisation des traditions et des savoir-faire en mettant l’accent sur le respect des valeurs et la portée identitaire de l’héritage culturel des Lanaudois, de développer et de consolider l’expertise professionnelle dans le domaine du patrimoine vivant dans Lanaudière ainsi que de développer et d’offrir à différents publics une expérience culturelle et touristique unique et de qualité. Le CPVL était membre du Conseil québécois du patrimoine vivant (CQPV).

 « Sur les traces d’une famille acadienne de la Nouvelle‑Acadie : les Brien / Fontaine » Lire la suite

Philippe Jetté et David Simard s’associent à CFNJ-FM pour une émission spéciale Lire la suite