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La Cinémathèque québécoise et Éléphant : mémoire du cinéma québécois, en collaboration avec l’Office national du film du Canada, sont heureux de présenter le cycle ÉLÉPHANT PRÉSENTE : LE SON DES FRANÇAIS D’AMÉRIQUE, qui comprendra 18 épisodes restaurés de cette série exceptionnelle réalisée entre 1974 et 1980 par André Gladu et Michel Brault. La programmation sera présentée en six triptyques. Le son des Français d’Amérique propose un survol de plusieurs manifestations musicales liées à la culture orale et au fait francophone sur le continent nord-américain (Québec, Acadie, Louisiane, Missouri, Nouvelle-Angleterre, Ontario, Prairies), sans oublier les racines et influences européennes déterminantes (France [Poitou, Vendée, Bretagne], Irlande).  L’œuvre aux valeurs patrimoniales et anthropologiques indéniables a été inscrite au Registre international Mémoire du monde de l’UNESCO en 2017. Le cycle aura lieu du 3 au 31 mars.

« Cette série est un inestimable joyau du patrimoine musical francophone d’Amérique du Nord, en plus de représenter un temps fort dans l’histoire du documentaire au Québec. La Cinémathèque québécoise conservait depuis une quarantaine d’années les éléments originaux de la série, mais la restauration de ce monument de notre culture exigeait des partenaires forts possédant une grande expertise, comme le sont Éléphant : mémoire du cinéma québécois et l’Office national du film du Canada », mentionne Marcel Jean, directeur général de la Cinémathèque québécoise.

Ainsi, depuis 2017, le cinéaste André Gladu, la productrice Anouk Brault, la Cinémathèque québécoise, Éléphant : mémoire du cinéma québécois et l’Office national du film du Canada travaillent conjointement à la numérisation et à la restauration des 27 épisodes de la série. Les éléments originaux sur pellicule 16 mm sont conservés dans les réserves des collections de la Cinémathèque, ils ont été numérisés par l’ONF et Éléphant s’est chargé de la restauration complète de la série.

« La reconnaissance de l’UNESCO impliquait que Le son des Français d’Amérique redevienne accessible au public. Projet de mémoire, Éléphant s’est rapidement impliqué dans la restauration de la série pour restituer aux Québécois et aux francophones de partout cette importante entreprise de sauvegarde des derniers représentants francophones en Amérique issus d’une tradition orale musicale et chantée en voie de disparition. La restauration des 27 épisodes du Son des Français d’Amérique à partir du négatif 16 mm original, dont plusieurs éléments étaient passablement dégradés, représente le plus colossal projet de restauration jamais entrepris par Éléphant à ce jour. Elle s’est échelonnée sur plus de trois ans et a été complétée à la fin 2021 », souligne Dominique Dugas, le directeur d’Éléphant.

Tous les épisodes seront disponibles sur Vidéotron via illico et Helix ainsi que sur le site web
d’Éléphant : mémoire du cinéma québécois dans le courant du mois de février. Afin d’offrir une documentation pérenne de cette œuvre unique, on retrouve maintenant sur le site web d’Éléphant, elephantcinema.quebec, une fiche détaillée et illustrée pour chacun des 27 épisodes de la série, ainsi qu’une fiche générale permettant de repérer tous les épisodes listés par région et par pays. Pour la première fois sur le web, il est donc désormais possible de se familiariser avec ce trésor patrimonial. Dans un texte éclairant à propos de ce travail, André Gladu, concepteur de la série, écrit d’ailleurs :

« Nous avons cru aussi qu’il était plus important de laisser s’exprimer les gens sur leur façon et sur leurs raisons de faire de la musique. Qu’ils expliquent eux-mêmes comment ils ont reçu et transmis cette musique plutôt que de se perdre en hypothèses avec des spécialistes sur les origines de telle chanson ou de telle danse. Lorsque nous avons fait appel à des gens compétents dans le domaine, nous avons bien pris soin de choisir des personnes intégrées à leur milieu et qui avaient vécu ce qu’elles racontaient plutôt que de l’avoir uniquement étudié. Nous voulions, en faisant ces films, privilégier le vécu ! »

Mentionnons aussi que l’équipe de la Cinémathèque québécoise travaille présentement avec le cinéaste sur un dossier en ligne consacré au son des Français d’Amérique. Ce dossier comprendra, entre autres, des textes d’une dizaine de collaborateurs sollicités pour leur expertise sur la musique, les cultures francophones en Amérique et le cinéma, ainsi que des archives inédites qui permettront aux internautes d’en apprendre davantage sur cette série d’exception. Le dossier sera disponible sur le site de la Cinémathèque, cinematheque.qc.ca, au courant de l’année 2022

À partir des années 70, André Gladu réalise plusieurs documentaires sur le Québec et les peuples francophones d’Amérique, notamment Le reel du pendu (1971), Le son des Français d’Amérique (1974-1980) coréalisé avec Michel Brault, Marc-Aurèle Fortin (1983), Pellan (1985), Liberty Street Blues (1986) sur le jazz Nouvelle-Orléans, Gaston Miron – les outils du poète (1994). En 1987-88 il conçoit le projet de Musée de l’image en mouvement de la Cinémathèque québécoise. De 1997 à 2002, il est producteur au Studio culture et expérimentation, Programme français, de l’ONF. Par la suite à titre de cinéaste résident il crée : Tintamarre (2004) et Marron (2006). À partir de 2014, il réalise un cycle de courts métrages sur les traditions de Lanaudière : Le chant du monde (2015), Matawinie « La rencontre des eaux » (2016), L’esprit du violon Trad (2018), Excusez-là et L’autre bout du monde (2021). En 2015, il reçoit le Prix Hommages de l’Académie Charles-Cros. Le Prix du Québec Albert-Tessier pour le cinéma lui est décerné en 2018.

Né en 1928, Michel Brault se consacre d’abord à la photographie. Il se joint à l’Office national du film en tant que caméraman en 1956. Il collaborera notamment à quelques films de la fameuse série Candid Eye, produite par l’équipe anglaise. Il se tourne graduellement vers la réalisation, domaine dans lequel il se distingue, à l’aide d’une caméra portable, avec laquelle il capte le paysage identitaire en mutation du Québec de la Révolution tranquille. Il tourne avec Gilles Groulx et Marcel Carrière le film fondateur Les Raquetteurs en 1958. En 1963, Brault et Pierre Perrault tournent Pour la suite du monde, qui devient le premier classique du cinéma direct québécois. Il réalise aussi le film Les Ordres en 1974. En plus de son travail de réalisateur, Michel Brault aura signé la direction de la photographie d’œuvres phares comme Entre tu et vous (Gilles Groulx, 1969), Mon oncle Antoine (Claude Jutra, 1971), Kamouraska (Claude Jutra, 1973) et Les Bons Débarras (Francis Mankiewicz, 1980). Sa carrière totalisera plus de 200 films, à titre de réalisateur ou de directeur photo.

L’horaire et les billets pour le cycle ÉLÉPHANT PRÉSENTE : LE SON DES FRANÇAIS D’AMÉRIQUE sont disponibles au cinematheque.qc.ca.

 

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À PROPOS D’ÉLÉPHANT : MÉMOIRE DU CINÉMA QUÉBÉCOIS

Éléphant : mémoire du cinéma québécois est une vaste entreprise entièrement financée par Québecor destinée à numériser, restaurer, conserver et rendre accessible l’ensemble des longs métrages de fiction du patrimoine cinématographique québécois. Depuis sa création en 2007, Éléphant a restauré plus de 230 films qui sont offerts 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 sur le service de vidéo sur demande illico de Vidéotron au canal 900, sur illico.tv et sur Helix. Les films sont également accessibles en version originale et sous-titrée en anglais sur iTunes Canada, Apple TV et dans tous les pays du monde où l’une des langues officielles est le français ou l’anglais. Plus de 50 de ces films sont aussi offerts en version sous-titrée en espagnol dans les pays hispanophones. Le site Internet Éléphant : mémoire du cinéma québécois, www.elephantcinema.quebec, constitue quant à lui la plus importante banque de données et d’information sur le cinéma québécois.

Éléphant : mémoire du cinéma québécois est un projet philanthropique. À cet effet, Québecor n’en tire aucun avantage pécuniaire. À l’exception d’un montant minimal pour couvrir une partie des frais d’exploitation de la plateforme, la totalité des revenus de la diffusion de ces films est reversée aux détenteurs des droits et aux créateurs du cinéma québécois.

À PROPOS DE LA CINÉMATHÈQUE QUÉBÉCOISE

La Cinémathèque québécoise est le musée de l’image en mouvement à Montréal. Sa mission est d’acquérir, documenter et sauvegarder le patrimoine cinématographique, télévisuel et audiovisuel québécois ainsi que le cinéma d’animation international, collectionner des œuvres significatives du cinéma canadien et mondial, pour en assurer la mise en valeur à des fins culturelles et éducatives.

La Cinémathèque québécoise remercie de leur soutien le ministère de la Culture et des Communications du Québec, le Conseil des arts du Canada, le Conseil des arts de Montréal et la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC).

 

ÉLÉPHANT PRÉSENTE : LE SON DES FRANÇAIS D’AMÉRIQUE

DU 3 MARS AU 7 AVRIL

 

3 mars | 18 h

En présence d’André Gladu
Le son du Québec, de l’Acadie et des Franco-Ontariens

Envoyez de l’avant nos gens (Québec)

[Qué., 1975, 25 min, num., VOF]
Johnny à Dennis à Alfred (Acadie)

[Qué.,1976, 26 min, num., VOF]
C’est toujours à recommencer (Ontario)

[Qué.,1980, 28 min, num., VOF]

 

10 mars | 18 h

En présence d’André Gladu
Le son du Québec, des Franco-Américains et de la Louisiane des Cadiens

Le quêteux Tremblay (Québec)

[Qué., 1977, 26 min, num., VOF]
Le p’tit Canada (Nouvelle-Angleterre)

[Qué., 1979, 29 min, num., VOF]
Fred’s Lounge (Louisiane)

[Qué., 1976, 26 min, num., VOF]

 

14 mars | 18 h

En présence d’André Gladu
Le son du Québec, du Poitou et des Canadiens-Créoles du Missouri

Les gens de plaisir (Québec)

[Qué., 1979, 27 min, num., VOF]
La terre d’amitié (France)

[Qué.,1978, 29 min, num., VOF]
C’est pu comme ça anymore (Missouri)

[Qué., 1977, 26 min, num., VOF]

 

17 mars | 18 h

En présence d’André Gladu
Le son du Québec, de la Bretagne et des Franco-Terreneuviens

Les ruine-babines (Québec)

[Qué., 1975, 25 min, num., VOF]
Parler breton, c’était un crime ! (Bretagne)

[Qué., 1980, 27 min, num., VOF]
Le dernier boutte (Terre-Neuve)

[Qué.,1980, 28 min, num., VOF]

 

24 mars | 18 h

En présence d’André Gladu
Le son du Québec, de l’Irlande et des Métis de l’Ouest

Le reel des ouvriers (Québec)

[Qué., 1978, 28 min, num., VOF]
And a bit of music… (Irlande)

[Qué.,1980, 28 min, num., VOF]
Les gens libres (Manitoba)

[Qué., 1980, 27 min, num., VOF]

31 mars | 18 h

En présence d’André Gladu
Le son du Québec, de l’Acadie et de la Louisiane

Je suis fait de musique (Québec)

[Qué., 1979, 27 min, num., VOF]
Il’allont-y disparaître ? (Acadie)

[Qué., 1976, 27 min, num., VOF]
Réveille ! (Louisiane)

[Qué., 1976, 27 min, num., VOF]

En décembre 2016, le Centre du patrimoine vivant de Lanaudière (CPVL) s’est vu obligé de cesser ses activités, faute de soutien financier qui aurait permis la sauvegarde de l’organisme dédié à mettre en valeur et à transmettre la richesse et l’importance culturelle des traditions de Lanaudière. Aujourd’hui, l’OBNL souligne le travail des citoyens ayant permis la réalisation de ses grands projets.

Fondé en 2008 à Saint-Côme, le Centre du patrimoine vivant de Lanaudière avait pour mission de mettre en valeur, de faire connaître et d’assurer la transmission des facettes actives de son patrimoine vivant, notamment la chanson traditionnelle. En misant sur des activités fédératrices et porteuses, le CPVL a été un vecteur principal de démocratisation des traditions québécoises, en mettant en valeur le patrimoine vivant et en le rendant accessible à l’ensemble de la population.

Au fil des années, de nombreuses initiatives ont été réalisées afin de partager et d’immortaliser des savoir-faire ancestraux, grâce à un travail de visibilité du patrimoine vivant. Parmi ces initiatives, mentionnons notamment :

  • La création de l’album Saint-Côme peut vous en chanter

Cet album met en vedette plus de 21 chanteurs de tradition orale du village de Saint-Côme. Chapeautée par le CPVL, cette initiative a servi de moyen de financement pour l’organisme tout en créant un sentiment d’appartenance et d’enracinement dans la communauté.

 

  • La continuité de la Grande fête du chant traditionnel de Lanaudière

En collaboration avec le Centre régional du patrimoine oral de Lanaudière (CRAPO), cet événement annuel majeur, ayant eu lieu de 2009 à 2016, a célébré la richesse de la chanson traditionnelle en soulignant l’apport de porteurs de tradition lanaudois à la transmission de ce répertoire. Le CPVL décernait le Prix Rossignol d’argent à un porteur de tradition pour la transmission de son répertoire et le Prix Nid d’hirondelle à la municipalité du porteur honoré.

 

  • La conception de l’atelier « Avez-vous le patrimoine vivant ? »

Animé par un médiateur en patrimoine vivant, accompagné par un musicien traditionnel, cet atelier a servi d’outil d’intervention efficace et polyvalent pour sensibiliser les citoyens et les élus à la richesse et à la diversité du patrimoine vivant.

 

  • La réalisation du documentaire Le Chemin des savoirs, escale à Saint-Côme

Ce documentaire québécois de 80 minutes, réalisé par Pierre-Alexandre Saint-Yves en 2012, s’est vu décerner le prix annuel du Centre Mnémo. Mettant en lumière les savoirs propres au village de Saint-Côme, le film présente quatre facettes de la tradition vivante du Québec : la chanson de tradition orale, la légende du Joual Marion, ou l’utilisation d’un surnom pour identifier quelqu’un d’extraordinaire, la danse traditionnelle et la sculpture sur glace.

 

  • La mise sur pied du projet Transmission

Le projet Transmission a offert à six artistes, artisans et intervenants culturels de Lanaudière une formation de 400 heures en médiation du patrimoine vivant. De plus, le projet a permis la documentation du savoir-faire traditionnel ainsi que la réalisation de nombreux ateliers de sensibilisation élaborés aux quatre coins de Lanaudière.

 

  • La production d’une série de courts métrages baptisés Le chant du monde

Ces vidéos documentaires mettant en vedette la chanson de labeur, la chanson à bercer, une balade et des chansons à répondre, ont servi de panneaux d’interprétation à la pratique de la chanson traditionnelle, au cœur du village de Saint-Côme.

 

  • La réussite de La Caravane Trad.

Mandaté par le ministère de la Culture et des Communications et la Conférence régionale des élus de Lanaudière (CRE), le CPVL a créé, produit et diffusé ce spectacle alliant performance théâtrale et multimédia ainsi que des ateliers interactifs d’initiation à des savoir-faire lanaudois.

 

Le CPVL a également déposé l’intégralité de ses archives à l’organisme Archives Lanaudière, dont la mission est de préserver les fonds et collections d’archives historiques de la région de Lanaudière et de ses habitants. Cette action essentielle a permis au CPVL de laisser une trace tangible de ses activités et de la documentation réalisée auprès de plusieurs porteurs de traditions pour les générations actuelles et futures. Certains porteurs sont désormais décédés, mais survivront au temps grâce à ce travail.

Cet imposant travail identitaire régional n’aurait pas été possible sans le soutien indéfectible des décideurs locaux, de plusieurs intervenants du milieu ainsi que de la population ayant à cœur la transmission, la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine vivant de la région.

L’importance du patrimoine vivant dans une politique culturelle intégrée

Aujourd’hui, la sauvegarde et le développement durable des traditions vivantes au Québec sont grandement menacés, faute de ressources financières adéquates pour offrir aux organismes, comme le CPVL, les moyens de réaliser leur mission. Le patrimoine immatériel est pourtant conçu comme un vecteur d’action culturelle et de transmission, il ne doit pas seulement représenter un acte de commémoration historique ou symbolique. Le soutien au fonctionnement des organismes dédiés au patrimoine vivant est donc essentiel. Cette réalité a même été soulevée dans le document Recommandations pour l’élaboration d’une stratégie nationale pour le patrimoine immatériel (ou vivant) au Québec (2021), réalisé par le Conseil québécois du patrimoine vivant (CQPV). Le Plan d’action gouvernemental en culture 2018-2023 confirme cet état de fait. En 2021, si la valeur patrimoniale d’une pratique ou d’un savoir-faire traditionnel est officiellement reconnue, il convient désormais d’agir pour en assurer la pérennité. La Loi sur le patrimoine culturel, entrée en vigueur en 2012, a incorporé le patrimoine immatériel comme composante essentielle du patrimoine culturel des Québécois. Elle s’est inspirée pour cela de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, qui vise la pérennité des pratiques et des savoirs transmis de génération en génération grâce, notamment, à des changements dans les politiques publiques nationales.

Les acteurs du CPVL souhaitent conscientiser la population, ainsi que les instances gouvernementales, à l’importance du patrimoine immatériel dans une politique culturelle intégrée. La sauvegarde et le développement durable des traditions vivantes au Québec sont menacés. Oeuvrons ensemble et faisons entendre nos voix pour les préserver. Aussi longtemps que notre patrimoine est vivant, il est la garantie qu’une communauté est culturellement distincte et respectée, tant dans le présent que dans l’avenir.

À propos du Centre du patrimoine vivant de Lanaudière

Le Centre du patrimoine vivant de Lanaudière était un organisme à but non lucratif créé en 2008, à titre d’entreprise d’économie sociale, basée à Saint-Côme, dans Lanaudière. L’objectif du centre était de sauvegarder et développer les pratiques traditionnelles lanaudoises, offrant un service d’intervention de qualité en matière de patrimoine vivant pour la communauté locale et le milieu lanaudois. Cet organisme culturel rassembleur était porteur d’une vision innovante dans le domaine. La mission du centre était de mettre en valeur la richesse et l’importance culturelles du patrimoine vivant de Lanaudière, de soutenir les mécanismes de transmission et d’actualisation des traditions et des savoir-faire en mettant l’accent sur le respect des valeurs et la portée identitaire de l’héritage culturel des Lanaudois, de développer et de consolider l’expertise professionnelle dans le domaine du patrimoine vivant dans Lanaudière ainsi que de développer et d’offrir à différents publics une expérience culturelle et touristique unique et de qualité. Le CPVL était membre du Conseil québécois du patrimoine vivant (CQPV).

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Les Petits Pas Jacadiens sont à la recherche d’archives familiales de gigue. L’organisme lance un appel à l’ensemble des familles lanaudoises pour découvrir, valoriser et transmettre le répertoire de pas de gigue pratiqué dans les chaumières lanaudoises.

« Nous sommes à la recherche de vidéos ou de photos où l’on voit des personnes pratiquer des pas de gigue. Si vous, votre grand-père, votre grand-mère, votre oncle, votre tante gigue ou giguait dans les fêtes de famille et que l’une de ses occasions a été captée en vidéo (sur VHS ou téléphone, par exemple), contactez-nous », lance Philippe Jetté, président de l’organisme. « L’objectif est de développer les connaissances liées à la pratique de la gigue dans Lanaudière », renchérit Charlotte Kelly, coordonnatrice du projet.

« À ce jour, aucun recensement de pas de gigue n’a été effectué dans Lanaudière », constate Philippe Jetté. « Nous ne connaissons donc pas le répertoire pratiqué transmis par tradition orale dans les familles lanaudoises. Nous demandons donc la contribution des citoyens dans cette démarche novatrice de documentation de pas de gigue. »

Information : projet@lespetitspasjacadiens.com ou 450 839-7527.

Rappelons que l’organisme Les Petits Pas Jacadiens a pour mission de valoriser, transmettre, promouvoir et diffuser la danse et la gigue traditionnelles québécoises et acadiennes.

Crédit : Guillaume Morin – Les Petits Pas Jacadiens.

Ayant vu son élan freiné par la pandémie de la COVID-19, la Municipalité régionale de comté (MRC) de D’Autray et le comité de suivi du projet Pour la suite du geste… rassemblons-nous! ont annoncé la reprise des consultations des praticiens de savoir-faire traditionnels dans les trois pôles du territoire initialement prévues en 2020.

Ces réunions de praticiens du tissage, du fléché et du gossage de cups permettront d’orienter la prochaine étape, soit le Laboratoire inclusif de prise en charge par la communauté pour un développement durable de savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel.

Elles ont pour objectifs de rassembler tous les praticiens, de leur présenter la nature du lab inclusif, de les impliquer dans la démarche de sauvegarde, d’identifier des transmetteurs potentiels, de définir les besoins de formation des praticiens et également de créer une synergie parmi les praticiens et les organismes participants.

Une première rencontre aura lieu le samedi 2 octobre dès 13 h 30 à la sacristie de l’église de Mandeville (270, rue Desjardins). À 9 h 30, la même journée, le Comité du patrimoine de Mandeville organisera une nouvelle édition de chasse aux cups. Pour l’occasion, les participants seront accompagnés par des guides qui leur permettront d’identifier et de collecter les loupes nécessaires à la fabrication de cups (tasse en bois). Des ateliers seront présentés l’automne prochain. À noter que l’accès à ces ateliers est conditionnel à la participation à la chasse aux cups. Les intéressés seront attendus à l’église de la municipalité. En cas de pluie, la MRC indique que la chasse aux cups et la consultation seront remises au dimanche 3 octobre.

Une seconde consultation se tiendra le mercredi 20 octobre dès 18 h 30 au 1070, chemin Georges à Lavaltrie et une dernière, le mercredi 27 octobre dès 18 h 30, au 2421, rue Principale à Sainte-Élisabeth.

Les praticiens sont priés de s’inscrire en communiquant avec le service de développement culturel de la MRC au 450 836-7007 poste 2528 ou par courrier électronique à culture@mrcautray.qc.ca.

La MRC met en application les consignes sanitaires recommandées par la Santé publique et elle apportera les ajustements nécessaires, au besoin, selon l’évolution de la situation.

« L’implication de la communauté de praticiens, aussi bien débutants qu’expérimentés, jouera un rôle clé dans le succès de cette démarche », a dénoté le médiateur culturel et intervenant en traditions vivantes, Philippe Jetté, par la voie d’un communiqué de presse.

Le Laboratoire inclusif de prise en charge par la communauté pour un développement durable de savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel est rendu possible par une entente liant la MRC de D’Autray au ministère de la Culture et des Communications.

La Ville de Joliette est fière de lancer une exposition virtuelle sur les traditionnels jeux de l’enfance d’ici, en collaboration avec Philippe Jetté, intervenant en traditions vivantes. Issue de l’entente de développement culturel entre Joliette et le ministère de la Culture et des Communications, cette exposition s’inscrit dans la démarche Joliette, au cœur des traditions, visant à développer les traditions coups de cœur des Joliettains.

Marelle, saut à l’élastique, corde à danser et ballon-chasseur : ces jeux divertissent la population joliettaine de génération en génération. Le public est invité à découvrir, de manière virtuelle, près de 25 jeux amusants et aisément accessibles, expérimentés par des jeunes d’ici partageant leurs témoignages. De plus, découvrez l’histoire des jeux !

Visitez le https://www.joliette.ca/culture-patrimoine/nos-jeux-traditionnels.

Ateliers dans les parcs
Dans le cadre des Journées de la culture 2021, des ateliers auront lieu dans les parcs joliettains le 26 septembre afin de faire découvrir ou redécouvrir aux petits et grands ces jeux traditionnels. Tous les détails sur les lieux et les heures seront diffusés sous peu sur le site Web de la Ville.

Pour plus de renseignements sur cette exposition, composez le 450 753-8000.